Partant d'un constat, la perte de confiance à l'égard des institutions - notamment de l'institution ecclésiale - et le relâchement des liens d'appartenance, l'article avance l'hypothèse que nous ne pourrons à nouveau croire ensemble que dans la mesure où l'institution ecclésiale permettra l'inclusion effective des laïcs. En somme, on n'assisterait pas d'abord à une crise du croire, mais à une crise du « croire ensemble » : le lien de confiance s'étant affaibli entre les membres de l'Église qui trop souvent produit des normes pour répondre à des demandes de sens. En plus d'établir ces constats, l'auteur avance quelques pistes de solution, des lieux où pourrait être reconstruite l'inclusion des laïcs et où on pourrait à nouveau frais apprendre à croire ensemble, notamment la pratique synodale et le rassemblement liturgique.