L’article documente le sens qu’attribuent de jeunes adultes issus de l’immigration à leurs parcours d’orientation postsecondaire et professionnelle. Une perspective sociologique, à la fois interactionniste et relationnelle, permet de comprendre ce sens à travers le processus de négociation des relations « majoritaires/minoritaires ». Grâce à une méthodologie qualitative utilisant l’entretien biographique, des données ont été recueillies auprès de 25 participants vivant à Montréal. Les résultats sont présentés sous la forme d’une typologie des parcours d’orientation, influencés par les rapports de pouvoir égaux/inégaux perçus, par le sentiment d’exclusion/inclusion, ressenti par ces jeunes adultes, ainsi que par la relation subjective qu’ils entretiennent avec leur parcours.