À partir principalement des documents officiels des gouvernements canadien et québécois, l’auteur procède à une étude minutieuse de leur politique multiculturelle, tout en dégageant leurs similitudes et leurs différences. Il ressort de l’analyse que les politiques ethniques sont axées sur l’idée centrale que l’individu ne peut jouir de sa liberté qu’en autant qu’il n’est pas coupé de son ethnie. Ainsi, l’État, en garantissant la pleine existence de cette dernière, contribue également à l’épanouissement individuel. D’où la principale importance du pouvoir de l’État qui l’habilite à garantir la survie de l’ethnie comme celle de l’individu.Cependant, la politique fédérale du multiculturalisme et la politique québécoise de la convergence culturelle entraînent dans leur conceptualisation même l’assimilation aux groupes dominants. Enfin, si la politique multiculturelle est un élément non négligeable dans la construction de l’unité du Canada, il en est tout autrement pour le Québec qui cherche à sauvegarder sa particularité.
Titre de la publication
International Review of Community Development / Revue internationale d’action communautaire